vendredi 18 novembre 2011

Qipao Kesako ?

Prononcer Tsi'pao. Il s'agit d’une robe d’une seule pièce avec un col scindé. Les modèles les plus courants offrent une large fente aux niveau des cuisses, qui permet une plus grande liberté de mouvement, en dehors de son caractère esthétique. La robe est fermée en haut sur le devant, à l'aide de «boutons chinois», et en général de nos jours par une fermeture à glissière sur le côté ou dans le dos.
Sous Mao Zedong, considérée comme un symbole du capitalisme, la qipao a été interdite en Chine, où les bleus de travail et les vestes molletonnées des classes paysannes et ouvrières étaient de rigueur. À Taïwan et Hong Kong, elle était devenue jusqu’à son retour récent dans les collections internationales l’apanage des femmes d’un certain âge ou des grandes occasions. Le matériau de choix pour une qipao est la soie.
La qipao a été popularisée dans l'imaginaire occidental surtout par le cinéma, le film In the Mood for Love a remis ce vêtement à la mode en Occident. Il convient bien aux femmes de tous âges qui recherchent l'élégance, le confort et l'originalité. J'en ai vu deux aujourd'hui, à la remise des prix de l'Ecole de Musique de Saint-Nicolas de Port à l'occasion de la Sainte Cécile. C'est un vêtement qui convient aussi pour les fêtes. Dans les contes de fées, les robes des princesses ont des couleurs incroyables, fruits du travail des fées, et c'est toujours un plaisir de voir l'émerveillement des petites filles, lorsqu'elles voient les qipaos qui sont à la boutique Lihua, pour elles, ce sont de vraies robes de princesses.
Edit : Vente en ligne de Qipaos sur le site http://www.lihua.fr/40-textile-en-soie-

jeudi 17 novembre 2011

Le thé de Shen Nong à Hervé This - la science derrière les pratiques du thé


Depuis Shen Nong, depuis que Lu Yu à rédigé son classique consacré au thé, certaines pratiques sont devenues traditionnelles. Certain parlent de cérémonie du thé, pour qualifier les gestes accomplis lors de la dégustation du thé. A part, le petit doigt en l'air qu'on voit parfois, la plupart des geste effectués ont une influence sur la qualité du thé dégusté. Hervé This s'est intéressé aux proverbes culinaires et a cherché les raisons scientifiques de ceux-ci, s'est-il intéressé au GongfuCha ? Y-a-t-il des sites consacrés à la physico-chimie associée au thé ? Il y a tant de questions auxquelles la science pourrait répondre.
Par exemple : Pourquoi faut-il faire bouillir l'eau ? Pourquoi il ne faut pas faire bouillir l'eau trop longtemps ? pourquoi des feuilles identiques donnent des infusions très différentes selon les méthodes d'infusion et de dégustation ? Que se passe-t-il exactement lorsqu'on "rince" les feuilles de thé ? Comment les composés du thé interagissent avec les matériaux de la tasse et de la théière (Yixing, céramique, porcelaine...) ? Qu'est-ce que le culottage de la théière apporte au thé en termes physiques et chimiques ? Quantité de gaz dissous dans l'eau vs. qualité de l'infusion et influence de l'oxygène de l'air dissous ? les composés organiques volatils du thé, les autres composés du thé minéraux et organiques, leur influence sur le goût ? Les vitesses de diffusion des composés du thé selon la teneur en minéraux, la température, les techniques d'infusion, feuilles brisées vs. feuilles entières ? ? La présence de microbulles à la surface des feuilles lors de l'infusion ? Le vieillissement et la conservation du thé ? La présence de métal dans les boites à thé vs. bois ou carton ? Nous savons préparer un bon thé et certains affirment que le thé à la maison est différent de celui bu au magasin, pourtant les feuilles sont les mêmes, pourquoi ? Bien sûr, le thé, c'est aussi beaucoup d'eau, la qualité de l'eau est primordiale, quels sont les minéraux qui favorisent une bonne expérience ? 
Certains buveurs de thés ont bien sûr un avis sur ces questions. Avez-vous des réponses ? Des références ?
Certaines légendes urbaines existent. La plupart du temps, elle résultent de grossières simplifications de faits réels. Par exemple, la quantité de caféine dans les différents thés en excluant la technique de préparation et la quantité de feuilles utilisées. Ou bien le fait qu'on peut totalement déthéiner (décaféiner) le thé en le faisant préalablement infuser une minute.
Bien sûr, ce qui compte, c'est que l'infusion soit bonne, mais un peu de science ne fait jamais de mal face au marketing (verra-t-on comme pour le Beaujolais, des crus de thé semblables au beaujolais nouveau) et à la publicité (que dire des compte-rendus de dégustation qui consacrent la moitié du texte à la beauté de la boite à thé). Parlons-en sur ce blog ou venez en discuter à la boutique Lihua à Nancy.

lundi 14 novembre 2011

Défilé avec un dragon chinois à Nancy

Dans le cadre des festivités pour le nouvel an chinois, 2012 sera l'année du Dragon, Lihua et les Amitiés Franco-Chinoises souhaitent organiser un défilé avec un dragon de 20 m pour la première fois à Nancy en Lorraine.
Date prévue : 28 janvier 2012
Suivre @LihuaNancy pour plus de détails.
Mises-à-jour :
Pour voir l'affiche : http://lihuanancy.blogspot.com/2012/01/affiche-du-defile-organise-pour-le.html
Pour les détails : http://lihuanancy.blogspot.com/2012/01/lihua-explorateur-de-chine-en.html

Festivités pour le lancement officiel de l'Institut Confucius de l'Université de Lorraine

Pour le lancement officiel de l’Institut Confucius de l’Université de Lorraine, l’UPV-M et les partenaires du projet organisent deux jours de festivités les 15 et 16 novembre 2011. Ils accueilleront une délégation chinoise de l’Université de Technologie de Wuhan (WUT) ainsi qu'une délégation de 8 personnes de l'équipe sportive universitaire de la WUT, qui a remporté à plusieurs reprises le championnat du monde d'arts martiaux.


l’Institut Confucius de l’Université de Lorraine développera des activités dans les domaines suivants:

enseignement du chinois et mise à disposition de supports pédagogiques;
  • mise en place d’activités culturelles visant à la connaissance de la société chinoise, traditionnelle et contemporaine (conférences thématiques, manifestions et ateliers culturels, etc.)
  • organisation des tests de chinois, préparation au certificat d’aptitude à l’enseignement du chinois langue étrangère ;
  • échanges linguistiques et culturels ;
  • organisation d’autres actions en lien avec la DGCIC.
Les activités de l'Institut Confucius viseront tout public intéressé par la Chine, par sa culture et son économie (celui de l'enseignement secondaire et supérieur, le grand public, les professionnels, etc.). L'Institut Confucius a vocation à devenir un espace incontournable de formation et d'information culturelle et linguistique. Il sera également un lieu d'échanges pour les étudiants et les chercheurs chinois présents sur les campus lorrains.

La vidéo reportage de l'inauguration.

dimanche 13 novembre 2011

Une alternative aux infusettes : les feuilles de thé !

Un jour où nous étions en Chine avec des amis chinois chez une amie qui gérait un hôtel à la mode. L'endroit était chic et il y avait un bar à l'occidentale. Une amie a commandé un thé et la serveuse lui a apporté de l'eau chaude et une infusette avec une étiquette jaune comme on peut en trouver à Paris ou à Londres. J'étais fort surpris. Dans le pays du thé, où l'on peut boire des wulong merveilleux, où le thé de qualité moyenne est largement supérieur à ce qu'on peut boire la plupart du temps en Europe, que le chic soit une infusette dans de l'eau chaude. Plus tard, nous sommes allés dans un bon restaurant et nous avons bu un très bon wulong tieguanyin en GongfuCha. 
Quelle est la différence entre les feuilles et l'infusette ?
Pour le restaurateur, l'infusette est meilleure, le client boit un thé sans surprise de qualité constante et ne s'éternise pas. Pour le client, c'est un autre affaire, avec les feuilles, il boit un thé plus subtil dont la qualité dépend du terroir, de la provenance, du temps d'infusion... Chaque fois qu'on remet de l'eau sur les feuilles, on découvre des paysage différents, l'ouverture des feuilles découvre des parfums et des arômes. Et on parle, du thé qu'on a bu, de celui qu'on boira, de celui qu'on aime, on regarde les couleurs, les feuilles, les odeurs, les goûts éveillent des souvenirs...
Chez soi, quelle expérience de thé vivons-nous ? Certains amis, me disent, les "infusettes c'est pratique", d'autres disent "le GongfuCha, il faut du temps et en plus, il faut faire la vaisselle...". Sur les blogs de thé et dans les enseignes, grâce au marketing, on voit des machines qui font le thé et le café, la machine s'occupe de tout, paraît-il.
Pourquoi réserver les feuilles et la théières pour les grandes occasions ?
Si on examine un peu les choses dans le détail. Il faut du temps pour que l'eau chauffe, c'est le temps nécessaire pour préparer les feuilles. Ensuite, rinçage des feuilles (on fait une très courte infusion, l'eau ne reste pas au contact des feuilles), puis on remplit la théière et le temps de chauffer les tasses, le thé est infusé. Comme on le boit dans une petit tasse, sa température est idéale, pas besoin d'attendre, le thé n'a pas le temps de s'oxyder. Une urgence du matin, un coup de fil, un enfant à aider? Pas de problème, on mettra de l'eau plus tard sur les feuilles. Un peu de temps, on déguste, on se recentre, on visualise sa journée dans un état d'attention relâchée (adieu le brouillard du matin, merci la théine (caféine) et la théanine). Les feuilles sont de qualité, elles n'ont pas donné tout ce qu'elles ont à offrir : on pourra faire encore plusieurs infusions plus tard, il suffit de rincer les feuilles rapidement  (on fait une très courte infusion, l'eau ne reste pas au contact des feuilles) et ensuite on utilise l'eau pour chauffer les tasses, pendant ce temps la nouvelle infusion est prête.
Au fur et à mesure, on allonge les temps d'infusion. 
Et si, on a oublié un peu sa théière pour cause d'urgence, le thé est trop fort, astringent ? Il suffit de refaire une infusion, les feuilles sont là dans la théière prêtes à servir à nouveau. Enfin, le soir, lorsque les feuilles ont donné tout leur potentiel, on fait la vaisselle (laver les tasses, vider et rincer la théière à l'eau claire) et on prépare la théière pour le lendemain et si on n'a pas le temps, on pourra le faire le lendemain pendant que l'eau chauffe.
Avec un plateau à thé, la théière et les tasses dessus, tout est sous la main, c'est finalement aussi simple que d'utiliser un mug et des infusettes et le goût est très différent. Quel plaisir d'accomplir ses tâches quotidiennes avec un thé long en bouche qui nous parle longtemps encore après qu'on ait bu la dernière gorgée. Et si l'on parle de prix, ne comparez pas les prix au kg mais les prix au litres de thé obtenus (sans parler de la qualité qui est largement en faveur des feuilles). D'autant plus que le lait, le sucre et le citron, ne sont pas nécessaires, un bon thé se suffit à lui-même.
Pour ceux qui ont l'âme verte, le feuilles font un excellent compost et les eaux de rinçage un bon engrais pour les plantes. Les infusettes quant à elles comportent du tissu, du carton et du métal et aussi un peu de poussière de thé, ce n'est pas très simple pour le tri sélectif.
Et en voyage ? Quelques feuilles au fond d'un mug feront l'affaire.
Pourquoi alors boire encore du thé en infusettes ? Par politesse vis-à-vis de ses hôtes et pour connaître sa chance de boire une infusion issue de feuilles. Si vous buvez uniquement des infusettes passez chez Lihua pour découvrir l'art chinois du thé, même si vous buvez uniquement du café, le pu'er vous séduira peut-être.  Si vous cherchez des thés chinois vous pouvez passer aussi au 98 rue St Dizier à Nancy ou faire un tour sur lihua.fr


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